Les deux premiers domaines d'activité de la fondation Risiko-Dialog se concentrent sur des thèmes essentiels liés aux risques tels que le climat, l'énergie et la transformation numérique. Le troisième domaine d'activité met l'accent sur les questions conceptuelles. Par exemple, quelles sont les compétences nécessaires dans la société pour faire face aux risques et comment réagir avec résilience lorsqu'ils se produisent.

Renforcer les compétences en matière de risque dans la société est le premier focus. Il s'agit de comprendre la perception et les comportements face au risque. Divers projets étudient le comportement de la population au quotidien, mais aussi lors de catastrophes et de situations d'urgence. Par exemple, le point de vue des jeunes constitue une vision importante de l'avenir. De manière générale, la communication sur les risques et les crises revêt une importance capitale. Les projets produisent des concepts fondés sur la science et orientés vers la pratique sur la manière de parler des risques dans le monde de la communication d'aujourd'hui, afin de transmettre des connaissances, de recueillir des opinions et d'encourager l'auto-efficacité. Les besoins d'information et de protection des différents groupes cibles doivent constamment être repensés, mais il est également essentiel de développer des solutions communes afin de trouver une culture de la sécurité appropriée et d'encourager un comportement adéquat.

La résilience sociale constitue le deuxième focus. Les concepts généraux de résilience, c'est-à-dire de réaction adaptée en cas de stress et d'apprentissage simultané pour l'avenir, font l'objet de discussions depuis un certain temps déjà, afin de faire face à un monde (à risque) complexe et imprévisible. Pour nous, la question est de savoir quelle culture est propice au développement de capacités telles que l'auto-organisation, le sens des responsabilités ou l'engagement. De ce fait, nous examinons quelles capacités, au-delà des ressources, renforcent la résilience. Qu'est-ce qui permet à un quartier ou à un canton de mieux gérer des crises telles que la pandémie Covid-19, les flux migratoires ou les catastrophes naturelles, de s'organiser et de se soutenir mutuellement ? Comment encourager les individus, mais aussi les initiatives bottom-up ou grassroot ? Dans l'optique de la résilience sociétale, il s'agit de comprendre comment de telles initiatives peuvent être mises en réseau les unes avec les autres, mais aussi avec la gestion de crise top-down comme celle des États. Outre la compréhension et l'habilitation, la résilience consiste également à collaborer avec des partenaires de la société civile, de la recherche, des entreprises, des autorités et de la politique.