La réduction des gaz à effet de serre est essentielle pour la protection du climat, et un large soutien politique se dessine de plus en plus. En l'état actuel des connaissances, l'objectif à moyen terme de zéro émission ne pourra être atteint que si, en plus d'une réduction massive, un recyclage du CO2 est réalisé précisément pour les émissions inévitables (émissions négatives). Le débat à ce sujet est un débat clé qui doit être mené dès aujourd'hui. En outre, l'adaptation au climat ne nécessitera pas uniquement des réponses économiques et technologiques. Il s'agit plutôt de clarifier, au niveau de la société, comment nous pouvons et voulons réagir aux conséquences des changements climatiques, par exemple en ce qui concerne la gestion des conditions météorologiques extrêmes et la protection contre les risques naturels ou les régions qui ne sont plus que partiellement habitables et leurs conséquences pour les personnes.

Cette évolution de la politique énergétique pose de nouveaux défis en matière de planification, de mise en œuvre et de communication des infrastructures énergétiques. Dans ce contexte, la résolution ou la prévention des conflits entre les exploitants, les citoyens et les organisations par le biais de la communication ne doit pas être comprise comme une "recherche d'acceptation". Au contraire, le projet doit être conçu et communiqué dès le début de manière à ce que les citoyens concernés soient impliqués et puissent prendre des décisions en connaissance de cause. Pour qu'un tel dialogue soit perçu comme transparent et crédible, l'impartialité de la modération est importante. Tous les projets énergétiques ne nécessitent pas de dialogues participatifs (complets). Un suivi continu de la perception du public permet de décider à quel moment quelles formes de dialogue doivent être envisagées.